20 Mars 2024
En janvier 2024, j'ai exprimé avec force au conseil municipal les problèmes brûlants vécus par les employés de la crèche "Les Coccinelles" gérée par l'IFAC dans le cadre d'une DSP. À cette époque récente, j'ai dénoncé haut et fort les multiples problèmes tels qu'un management toxique, des dysfonctionnements inacceptables, des pressions insupportables, des menaces effrayantes, et j'en passe. J'avais soulevé ces questions auprès de la direction de l'IFAC et devant le conseil municipal, mais Pascal Chauvin a fait preuve d'un mépris total et affiché un désintérêt flagrant envers ces préoccupations parfaitement légitimes.
La situation de la crèche est plus que préoccupante ! Dès le premier jour, j'ai interpellé le maire et exigé la mise en place immédiate d'une enquête indépendante. Mais notre cher édile a refusé catégoriquement ma demande légitime. En réponse à mon intervention relayée par la presse, cinq employées courageuses de la crèche ont été convoqués par la DRH de l'IFAC pour subir des sanctions disciplinaires sans fondement. Résultat : deux licenciements pour faute grave et trois mises à pied injustifiées. La direction de l'IFAC invoque "la déloyauté envers l'entreprise et la divulgation d'un prétendu dysfonctionnement" comme motifs fallacieux. Ces agissements soulèvent bien des interrogations : qu'est-ce que la direction craint tant ? Les parents usagers ont-ils le droit de se poser des questions ? Qu'est-ce qui est dissimulé derrière tout cela ? Pourquoi y a-t-il un tel taux de rotation du personnel dans cette crèche ?
L'IFAC se targue d'être un acteur majeur de l'éducation populaire, où la liberté d'expression devrait être respectée. Or, force est de constater que ce n'est pas toujours le cas, notamment au sein de la crèche des Coccinelles.
Face à l'absence totale de réponses tant de la part de la municipalité que de l'IFAC à mes questions, à mes courriels et courriers, la seule réponse obtenue jusqu'à présent a été une interdiction injustifiée de participer à certaines réunions. Face à cette injustice flagrante, j'ai décidé de rendre publique cette affaire, non pas pour rechercher du sensationnalisme ou du buzz comme le sous-entendent le maire et son directeur général des services (DGS), qui joue un rôle central dans ce jeu manipulateur.
Quels sont les reproches faits aux cinq personnes qui ont eu le courage de dénoncer ces dysfonctionnements ?
Il est désormais indéniable que le management exercé par la directrice actuelle est toxique et néfaste. Selon mes sources fiables, cette même personne avait déjà rencontré des problèmes similaires en 2022 lorsqu'elle occupait un poste de directrice adjointe à mi-temps entre les crèches "Les Libellules" et "Les Coccinelles". Ces problèmes avaient alors abouti à une sanction disciplinaire pour la directrice en question. Quelques mois plus tard, elle a été promue directrice de la crèche "Les Coccinelles" suite à la démission de sa prédécesseur. Il est évident que l'IFAC récompense le harcèlement et accorde tous les pouvoirs à une personne impliquée dans des affaires d'harcèlement.
Quels sont les reproches faits aux cinq personnes qui ont eu le courage de dénoncer ces dysfonctionnements ? Elles sont victimes d'une gestion toxique et arbitraire. La direction de l'IFAC tente vainement de justifier ses sanctions par le biais d'une longue lettre (de plusieurs pages). Mais depuis lors, un silence oppressant s'est abattu car la peur des représailles empêche toute divulgation légitime.
Grâce à mon enquête approfondie et à mes contacts au sein de l'IFAC (Marseille), j'ai pu prendre connaissance de cette lettre qui regorge principalement d'accusations mensongères et de preuves manipulées. Cette missive ressemble davantage à un plaidoyer qu'à une véritable mesure disciplinaire. Cela démontre clairement leur volonté éhontée de se protéger eux-mêmes face aux dysfonctionnements qu'ils ont eux-mêmes créés en soutenant aveuglément une directrice manifestement incompétente.
L'IFAC et la majorité municipale font preuve d'un cynisme extrême. Le 1er février, l'IFAC a organisé une réunion avec les parents de la crèche, lors de laquelle le DGS de la ville et l'adjointe à la petite enfance sont venus jouer les pompiers après l'incendie. J'ai été exclus sans aucune raison valable de cette réunion cruciale.
j'ai décidé d'alerter l'Inspection du travail, l'Inspection générale des affaires sociales, le préfet des Bouches-du-Rhône et la direction nationale de l'IFAC
Dès le départ, la direction a décidé que "afin de libérer la parole, la directrice et le personnel ne sont pas conviés à cet échange", une démarche en apparence louable. Cependant, la situation devient plus que douteuse lorsque je découvre que cette réunion a été préparée à l'Hôtel de Ville en présence de toute la direction de l'IFAC, du DGS de la ville et bien sûr de la directrice elle-même. Il s'agit donc d'une réunion orchestrée pour aligner leurs discours et éviter tout problème, en somme une réunion de crise dont les élus de l'opposition ont été exclus. Pire encore, la directrice était bel et bien présente lors de cette réunion avec les parents, mais cachée dans un bureau. Quelle manipulation machiavélique ! Dans quel but tout cela a-t-il été orchestré ? Au début du mois d'avril 2024, une réunion similaire sera proposée aux parents usagers, probablement dans le but sournois de justifier leur décision.
La direction de l'IFAC prétend qu'une enquête menée par le PMI (Protection Maternelle Infantile), une visite qui a duré moins d'une matinée sans même rencontrer les salariés concernés, qu'il y a eu une médiation avec le médecin du travail en visioconférence et qu'une enquête interne a été réalisée. Permettez-moi d'émettre des doutes sérieux sur ces soi-disant enquêtes puisque, dans le même temps, la direction inflige des sanctions injustes et licencie impitoyablement les personnes qui osent parler en les accusant perfidement de déloyauté. Dans les semaines à venir, un silence forcé sera imposé, rendant ainsi l'enquête obsolète et inutile. Cette situation reflète clairement les symptômes d'un système défaillant qu'il est de notre devoir de combattre.
Face à l'absence totale de réponses tant de la part de l'IFAC que de la majorité municipale, j'ai décidé d'alerter l'Inspection du travail, l'Inspection générale des affaires sociales, le préfet des Bouches-du-Rhône et la direction nationale de l'IFAC. Chacun doit prendre ses responsabilités dans cette affaire grave. Aujourd'hui, seules les personnes ayant eu le courage de signaler ces faits sont victimes de procédures disciplinaires injustes, alors que tous les parents usagers conviennent qu'ils sont compétents et dignes de confiance.
J'appelle également Pascal Chauvin à convoquer une réunion extraordinaire du conseil municipal afin d'examiner en profondeur cette affaire scandaleuse et d'exiger des explications claires et précises de la part de la direction de l'IFAC, sur la situation critique qui prévaut dans cette crèche, ainsi que pour répondre à nos questions légitimes.
Actuellement, un climat insupportable règne au sein de la crèche, engendrant une souffrance au travail intenable qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur la santé des enfants accueillis, allant même jusqu'à mettre en péril leur bien-être par des actes potentiellement maltraitants. Il est impératif d'agir sans plus tarder avant que cela ne dégénère davantage.
Il incombe à l'IFAC ainsi qu'à sa directrice de veiller scrupuleusement à ce que toutes les actions se déroulent dans le respect des règles et dans un esprit bienveillant, conformément à leurs prétentions affichées.