Pascal Speter

Trets : Pascal Chauvin, proche du RN ?

Depuis l'arrivée programmée d’Emmanuel Macron en 2017, les cartes politiques sont redistribuées, OUI REDISTRIBUÉES, non pas pour améliorer les choses mais plutôt pour le pouvoir et le chaos.

En 2017, j'ai été l'un de ceux qui ont été aveuglés par ces discours soi-disant rassembleurs, sa prétendue fougue, ... Il m'a fallu 3 ans pour réaliser que c'est du vent, un sacré vent. Pour m'éloigner de cette macronie, j'ai pris la décision de quitter le MoDem et de me détourner des alliés macronistes.

Sur le fond des élections municipales à Trets, je me suis rendu compte avec exaspération que les jeux de pouvoir étaient monnaie courante. Jean-Claude Feraud investi par Les Républicains, soutenu par le Modem, dont j'étais alors un représentant et Pascal Chauvin, soutenu et investi par le parti de Macron mais se revendiquant des Républicains, avait dans sa liste des sympathisants du FN/RN.

Les courants politiques, les jeux de pouvoir de la Marconie, où Pascal Chauvin a largement participé en acceptant dans sa majorité des lepénistes et en soutenant Anne-Laurence Petel.

Alors que le président de la République a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale, il rêvait que seule une scission distingue la macronie et des nationalistes d’extrême droit. Les Français en ont décidé autrement !

Malgré cela, Anne-Laurence Petel s'est maintenue et a fait élire un lepéniste à l'assemblée. L'ex-députée a effectué cette manœuvre sournoisement car dans sa doctrine, ses seuls ennemis sont la gauche écologique et la gauche sociale-démocrate représentée sur notre territoire par Jean David Ciot.

Elle a cédé nos territoires à l'extrême droite, pensant que les votes des républicains se reporteraient naturellement sur elle. Au contraire, ce qui se passe, c'est que Les Républicains votent massivement pour le candidat du RN en rejetant Anne-Laurence Petel car elle ne progresse même pas en suffrage, perdant même des voix sur Trets.

Il faut supporter un élu d'extrême droite aujourd'hui qui ne connaît même pas nos territoires.

Le Parisien a révélé les dîners secrets entre le leader d’Horizon, ex premier ministre Édouard Philippe et les responsables d'extrême droite du RN. Horizon, ce parti satellite de la macronie, où Pascal Chauvin, maire de Trets, avec de nombreux élus comme Cyril Accola, Jean-Christophe Sola, Nelson Da Conceicao Lima, ... et d'autres font partie, silence radio total de ces élus, Sauf les souris à peine dissimulées du représentent du RN dans la majorité de Pascal Chauvin, Georges Luvera.

En macronie, on n'essaie même plus de cacher ce rapprochement avec l'extrême droite. Pascal Chauvin a franchi le cap lors du Banquet de la Saint-Éloi en invitant à sa table le nouveau député RN, se permettant même de faire le tour des tables pour présenter son nouvel ami.

Ils osent promouvoir une invitation républicaine, mais le RN n'est en aucun cas un parti républicain. Après Mme Petel, voilà maintenant Pascal Chauvin qui se prête au jeu de l'extrême droite. La barrière entre Les Républicains, les Macronistes et le RN se fissure pour former une grande alliance de droite dans le seul but de garantir leurs postes, en piétinant les valeurs républicaines.

L’extrême droite porte un discours et un projet qui sont contraires aux valeurs républicaines, à ce que nous sommes et ce que nous faisons.

Le Rassemblement national et ses racines néofascistes

Derrière le discours lissé du Rassemblement national de ces dernières années se cachent une histoire et des actes lourds de sens. Le Front national a été créé en 1972, à l’initiative de jeunes néofascistes du mouvement Ordre nouveau, avec à sa tête Jean-Marie Le Pen. Nombre de militants et militantes anciens et actuels du Front national sont issus de groupuscules parfois ultraviolents d’extrême droite dont le GUD (Groupe Union Défense) ou l’association Génération identitaire (dissoute en 2021 en raison de ses actions violentes).

Depuis l’arrivée de Marine Le Pen à sa tête, le Front national, devenu Rassemblement national en juin 2018, a entamé une démarche de « dédiabolisation », tout en conservant la flamme dans son logo qui tire son origine du mouvement fasciste italien fondé par les partisans du dictateur Benito Mussolini, le MSI (Movimento Sociale Italiano).

Marine Le Pen s’inscrit dans la continuité du FN historique, auquel elle a adhéré en 1987. Un engagement qu’elle n’a jamais renié ni regretté publiquement.

Quant à Éric Zemmour, bien qu’il n’ait jamais adhéré au RN, son discours outrancier, raciste et haineux (il a été plusieurs fois condamné pour incitation à la haine raciale) ne laisse planer aucun doute sur l’extrémisme de son parti, Reconquête !

Leur accession au pouvoir, l’élection de nombreux candidats et candidates de leur parti à l’Assemblée nationale entraîneront leur lot de violences racistes, antimusulmanes, antisémites, sexistes, homophobes, antisyndicales… L’agression homophobe qui a eu lieu à Paris au lendemain des résultats des élections européennes en est une triste illustration.

Pascal Chauvin devra se justifier de ce rapprochement à peine caché, …

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S
OUI !!! le Rassemblement national à des racines néofascistes !!!
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