Pascal Speter

Ma sélection lecture semaine 3

Bloqué à la maison pour la 3ème semaine (Covid-19), voici ma sélection lecture pour cette semaine.

 

Chaque semaine je vais vous partagez mes lectures « professionnelle ou pas ». cette semaine sélection c’est portés sur 4 livres.

 

J’ai aimé heart , Je vous le conseil heartheart, coup de coeur heartheartheart

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L'herbe bleue, journal intime d’une jeune drogué heartheartheart

Anonyme (Auteur) France-Marie Watkins (Traduction)

(Premier parution 1972, reédition 2013)

 

L'herbe bleue est le récit du journal d'une adolescente de 15 ans mal dans sa peau.
Elle vit avec ses parents et son jeune frère et sa petite sœur, son père est professeur et il est muté dans l'université d'une autre ville, toute la famille va déménager.


De retour chez elle, elle s'éloigne de son amie Berth, se fait de nouveaux amis qui comme elle se droguent, pour se payer de nouvelles sensations elle commence à en vendre.


Pendant cette période, c'est la déchéance complète, elle dort dans les parcs, elle se prostitue pour se payer sa dose, quand elle a des moments de lucidité, elle se sent sale, alors elle décide de parler à un prêtre qui lui conseille d'appeler ses parents.


Avec le deuxième cahier du journal, débute sa nouvelle vie, retourner à l'école, plus de drogue, plus de médicament, elle se sent forte entourée de sa famille et elle a un vrai ami, Joël un étudiant avec qui elle se sent bien, mais ce n'est pas facile, les autres jeunes ne l'aident pas, ils la harcèlent, la menacent, mais elle tient bon, cette fois elle ne veut plus rien prendre.
Un soir, alors qu'elle fait du baby sitting, Jan une jeune droguée vient la trouver pour la remplacer car elle est en manque et doit trouver une dose, pour ne pas effrayer l'enfant qu'on lui a confié, elle téléphone à ses parents, et un nouvelle fois elle s'attire la rancœur de son ancien groupe et pour eux elle devient une « balance ».


Un jour, tout bascule de nouveau, elle va aider une de ses voisines qui s'est cassé la jambe, elle doit surveiller le bébé et faire la cuisine, tout se passe bien et puis, le vide...
Elle se réveille à l'hôpital mal en point, droguée à son insu par de la drogue mise sur un bonbon, elle a fait un très mauvais voyage, elle est blessée aux mains, à la tête, mais plus grave encore, ses anciens amis ont enfin trouvé le moyen de se venger, ils l'accusent de vendre de la drogue, alors sur une décisions de la justice, elle est enfermée dans un hôpital psychiatrique pour être soignée.

A l'hôpital, elle suit des séances de thérapie, elle écoute beaucoup le jeunes qui sont avec elle, elle parle à son médecin, elle est soutenue par ses parents qui décident de prouver qu'elle na rien vendu, et par son ami Joël qui lui écrit de longue lettre de soutien...

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Dans l’enfer des foyers heartheart

Lyes Louffok (2019) Édition J’ai Lu

 

« Nous sommes des enfants de l'Aide sociale à l'enfance. Des parents, nous n'en avons plus, ou des cassés, qui ne peuvent pas faire le boulot. C'est donc dans le giron de l'État, censé être un ami, que nous atterrissons, avec un numéro de dossier. Et là, c'est pire. Les absurdités du système, ses violences caractérisées, son fonctionnement impitoyable n'éduquent pas, mais brisent et dérèglent. Au point que nous devenons mauvais, des cas sociaux, le rebut de votre société dans laquelle nous n'avons pas les moyens d'entrer. La plupart du temps, c'est statistique, nous finissons mal, dans les prisons, sur les trottoirs, dans le djihad... Cinq des terroristes qui ont frappé la France récemment étaient issus de l'ASE. Un chiffre implacable, qui prouve qu'il faut s'intéresser aux enfants placés avant qu'ils ne deviennent des monstres...» Séquestration, sévices, rejet, Lyes Louffok a tout connu de l'enfer que traversent ceux qui sont confiés à l'ASE. Il se bat pour que les droits des enfants soient reconnus et qu'une politique dynamique de protection soit mise en place.

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Principal de collège ou imam de la république ?heartheart
Bernard Ravet (2017) Édition J’ai Lu

 

Quinze années durant, Bernard Ravet s’est tu. Parce que son statut de principal de collège le lui imposait – le devoir de réserve du fonctionnaire. Parce que, dans les collèges de ZEP classés «  Violence  » qu’il dirigeait, les journées étaient rythmées par une alternance du grave et de l’urgent qui ne laissaient pas une seconde à l’introspection. Mais aussi pour ne pas craquer.

Aujourd’hui à la retraite, il s’est décidé à parler. À raconter sa vie, qui est celle de tout le personnel envoyé dans ces établissements ghetto. La violence. La montée du religieux. Les familles au mieux absentes, au pire fracassées. L’hypocrisie et le clientélisme des politiques. L’immense solitude des personnels de direction et des enseignants qui ressentent un profond sentiment d’abandon par leur hiérarchie.

Une vie qui tient de celle du commissaire de police, du directeur d’ONG pédagogique et, de plus en plus, face à la montée du religieux, d’imam de la république. Avec, pourtant, chevillée au corps, la conviction qu’il est encore possible d’agir pour que des élèves otages de leur environnement échappent à cette fatalité.

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Sociologie de Marseille heart

Michel Peraldi (2015) Édition La Découverte

Marseille a connu, depuis les années 1960, une transformation économique et sociale fondamentale lorsque son port au rayonnement mondial s’est mué en centre administratif et provincial, déserté par les bourgeoisies commerçantes, laissant de côté les classes populaires.


De ce moment perdurent des légendes encore vivaces. Marseille, même assommée par la crise économique, reste une ville imaginée, représentée par les médias, le cinéma ou la littérature, autant qu’habitée, mais fracturée. Le face-à-face tendu d’une classe moyenne administrative et d’une grande pauvreté divise encore un centre-ville qui a résisté à la gentrification.
Parce que les notables locaux jouent un rôle crucial dans une ville où nombreux sont ceux dont la subsistance dépend des deniers publics, il faut analyser les dispositifs politiques et leur fonctionnement.


Enfin, Marseille est l’objet et l’enjeu de l’une des plus grandes opérations d’urbanisme menée en France au XXIe siècle. Sa « renaissance » économique prend la forme d’une réinvention des espaces portuaires « rendus » à la ville et animés par des industries culturelles. Mais au bénéfice de qui et au prix de quelles expulsions ?

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