29 Août 2019
L'état du commerce local dans bon nombres de villes et villages de nôtre département son en souffrance. Cellules commerciales vides, rues désertes, perte de diversité des commerces, voir disparition de certaines activités, sans autant de stigmates qui témoignent de la souffrance du commerce et des centres villes. Trets ne dérogent pas à la règle, loins d’un discours fatalistes il est urgent de passer à l’action, trouvez les causes et apporter des solutions.
Les causes sont multiples et imbriquées : Quelques éléments de réponses peuvent toutefois d'ores et déjà être apportés. Le commerce local est confronté à une concurrence accrue : d'une part, le commerce de périphérie continue son expansion (plans de campagne, st Maximin, Gardanne, ...), quoique ralenti depuis quelques années. D'autre part, le commerce en ligne fait de plus en plus d'adeptes, pour des achats ponctuels (habillement, équipement de la maison) ou réguliers (courses alimentaires) toute les grandes enseignes proposent un service drive.
Les changements de pratiques des consommateurs, notamment en termes de mobilité, renforcent cet aspect. Dans un contexte où les lieux et occasions d'achat se multiplient, la mobilité des consommateurs participe de l'évasion commerciale. L'augmentation des charges auxquelles sont confrontés les commerçants, parachève une situation économique défavorable.
Le commerce local participe à l’animation de la ville. Il contribue d'abord à son urbanité en rendant les rues attractives par l’organisations d´animations . En faisant de la ville un lieu de vie, elle la rend agréable à traverser et à parcourir. L'attractivité est aussi d’ordre esthétique, par la mise en valeur du patrimoine immobilier urbain. Le soin accordé aux vitrines à différentes occasions, en témoigne.
Le commerce local contribue également au renforcement du lien social. Loin d'être purement commerciaux, les échanges sont surtout relationnels : les commerçants sont des interlocuteurs privilégiés, ayant souvent à cœur de construire des liens durables avec leurs clients ; les commerces sont des lieux de rencontre. Les jours de marché sont ainsi un temps de rencontres et d'échanges.
Le commerce local contribue enfin à la santé économique de la ville. Il permet le maintien d'emplois sur le territoire, tout en entretenant la diversité et la complémentarité des activités économiques de la ville. En particulier le tourisme urbain ne peut exister sans un commerce diversifié en centre ville.
Les associations Tretois toute l’année participent à l’animation du centre ville, mais cela ne suffit plus. Pour arrêter l’hémorragie, je propose la création d’une table ronde avec les services de la CCI, la préfecture, la députée, le conseille départemental, la métropole, les élus de la ville, les commerçants, les associations et les habitants à fin de faire un vrais diagnostic et la création du livre blanc du commerce à Trets, pour la création de solution pour nôtre cœur de ville et importée une vision à long terme sur le commerce de proximité.
Les bons diagnostics font les bonnes politiques ! Ainsi, la réflexion ne pourra être menée de manière efficace uniquement si nous disposons d’éléments de compréhension de la situation actuelle. Le processus doit donc êtres accompagné de la publication de “Cahiers du Commerces” qui viendra alimenter le livre blanc.
Enfin, il ne peut y avoir de véritable projet pour les commerces sans concertation avec les acteurs du terrain, ceux qui connaissent la problématique du commerce, de son accessibilité, de sa compétitivité face au commerce en ligne, etc. Ainsi, nous proposons de la ville doit organiser ces rencontres et ces débats. Ces débats nous permettront de mieux comprendre la diversité des enjeux locaux mais aussi de retenir les bonnes pratiques des uns et des autres pour les partager.
Pour les prochaines échéances électorales, le débat sur les commerces de proximité doit être une priorité. Dans ce débat nous feront des propositions réalisables et viables.